Le mardi 6
décembre à 11 heures, salle des
référés, Palais de justice de Paris,
la Société Technopure
(société de désamiantage) assigne en
référé la Société
panaméenne SDI et l'Etat français pour
obtenir la désignation d'un expert
compétent dans les opérations de
désamiantage. Elle considère en effet avoir
subi des préjudices à l'occasion des
décisions prises par SDI et l'Etat français
concernant le désamiantage partiel du Clemenceau
à Toulon.
L'association Ban
Asbestos France se considérant en droit de
contester l'opération ayant conduit au contrat
entre les sociétés SDI et Technopure,
demandera à joindre son action à celle
engagée par Technopure.
Ces
procédures doivent permettre de
révéler que le désamiantage partiel
du Clemenceau à Toulon n'a été pour
l'essentiel qu'une opération de communication
laissant 70% de l'amiante en place dans le navire.
Opération-écran pour mieux transgresser les
conventions internationales qui interdisent à la
France d'exporter ses déchets dangereux vers le
Tiers Monde.