Alors que
l'épidémie de maladies liées
à l'amiante fait continuellement de nouvelles
victimes, les droits à la réparation,
à la cessation anticipée d'activité,
à la prévention doivent plus que jamais
être rappelés et défendus. Nous ne
laisserons pas le gouvernement remettre en cause ces
droits pour des raisons financières.
Les victimes
d'aujourd'hui ont été exposées bien
avant l'interdiction de 1997 et suite aux actions
coupables et délibérées de " mise en
danger d'autrui ", décidées au niveau des
Chambres syndicales de l'amiante. C'est à ce
niveau que sont les principaux responsables, celui des
décideurs des Conseils d'administration des
grandes sociétés, Eternit, Ferodo,
Saint-Gobain, Latty, etc
Aujourd'hui ils doivent
également répondre de leurs actes devant
les tribunaux.
Lundi 4 septembre
2006, le tribunal correctionnel de Lille a
condamné Alstom, fabricant de chaudières
industrielles, pour avoir exposé ses
salariés à l'amiante après
l'interdiction de ce matériau. Cette
décision judiciaire, contre laquelle Alstom a fait
appel, témoigne du refus des industriels de
respecter la vie et la santé d'autrui. Refusons
leur impunité devant les tribunaux de la justice
pénale, celle qui peut sanctionner les crimes et
délits de mise en danger d'autrui.
Ban Asbestos
France s'associe à l'Andeva et aux organisations
syndicales pour appeler à manifester le samedi 30
septembre 2006 à Paris (14h au pied de la Tour
Montparnasse ).