Communiqué de presse du 15 décembre 2007

BAN ASBESTOS FRANCE


L'expertise médicale en question

 

 Sous ce titre est donnée en pièce jointe une brochure exprimant la révolte des victimes de maladies professionnelles, face au mépris de certains experts qui expriment défiance et négation de la douleur et des souffrances des victimes. 

Pour les victimes, ne plus supporter de se laisser traiter en quémandeur, en tricheur, en profiteur, est une question de dignité. 

A Clermont-Ferrand, avec le C.A.P.E.R. (Comité Amiante Prévenir Et Réparer), les victimes, dans leurs témoignages, dénoncent nommément les médecins qui manquent du plus élémentaire respect pour les personnes qu'ils sont chargés d'examiner.

 Cette situation est la même dans toutes les régions. Il devient indispensable que ce REFUS se généralise. Ce volet du parcours des victimes ne peut plus être tu, ignoré.

 Au-delà de la mise en cause de ces médecins par voie de brochure largement diffusée, il faudra sûrement s'engager vers le dépôt de plaintes devant le Conseil Régional de l'ordre des médecins. 

Ces plaintes, contestant les conditions dans lesquelles se déroulent ces expertises, doivent être déposées par les victimes - et non par les associations - en désignant un avocat et en se référant à l'article 7 du code de déontologie médicale qui stipule : " Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu'ils peuvent éprouver à leur égard. " 

Outre la dénonciation de l'attitude générale de l'expert, la plainte pourra éventuellement porter sur la remise en cause de la compétence de ses confrères, fort loin de la confraternité requise par l'article 56 du code de déontologie médicale.

 

Contacts : Josette Roudaire : 04 73 87 92 48 Henri Pezerat : 01 48 76 49 07